Là, on change de culture. Bien que nous ne soyons revenus que peu de temps sur cette voisine des îles françaises, nous avons pu néanmoins appréhender un peu son ambiance très jamaïquaine. Ici encore, pas mal de pauvreté. Pourtant grosses bagnoles et villas somptueuses côtoient de fragiles habitations et des mobylettes d’un autre temps.
Au mouillage, nous retrouvons l’ami Bruno sur son Résilience de 28 pieds. Il semble s’être totalement fondu dans le paysage et nous entraînera dans des lieux étranges très enfumés et peuplés de Rastas souvent hilares. La ganja est partout présente et rentrer dans un poste de police le joint au lèvres pour demander son chemin ne pose pas de problème. Le reggae résonne à chaque coin de rue nous replongeant avec plaisir dans nos années quatre-vingt. Nous sommes ici loin de de la soupe autotunée et cela fait du bien. Nous assisterons, un soir, à un concert donné par d’excellents musiciens. De la vraie musique, en live avec de vrais instruments.
Les boys boats proposent différents services sans pourtant être insistants. Carole ira visiter l’Indian River en pirogue avec un guide très pointu sur la connaissance des plantes et du milieu naturel. L’île est également réputée pour ses randonnées, dont certaine sont paraît-il assez musclées que nous ne ferons hélas pas, peu enclins à laisser le bateau trop longtemps seul au mouillage. Quant aux formalités, elles s’effectuent très rapidement et simplement.
La Dominique